Union des Églises
évangéliques Lao
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Bref historique

Origine des Églises évangéliques au Laos

Les Églises évangéliques au Laos remontent à 1902, quand deux jeunes missionnaires envoyés par les Assemblées évangéliques en Suisse romande s'établissent à Song-Khône (province de Savannakhet) et y fondent la première communauté évangélique du pays. Ils entament rapidement la traduction de la Bible en laotien, avec l'aide d'un prêtre bouddhiste. Des évangiles paraissent quelques années plus tard, et la Bible entière est publiée en 1932.

En 1928, en accord avec la mission suisse, qui n'a pas les ressources pour s'étendre dans le nord du pas, un premier missionnaire de la Christian and Missionary Alliance (CMA) commence un travail d'évangélisation à Louang Phrabang, accompagné d'un des responsables formés dans le sud. Cette mission établit des Églises dans la partie nord du pays, dont la majorité des membres sont à cette époque de l'ethnie Hmong.

En 1958, des missionnaires de l'ancienne Misson à l'intérieur de la Chine, qui a pris le nom d'Overseas Missionary Fellowship, rejoignent la mission suisse, avec pour objectif inital d'atteindre les minorités ethniques dans les montagnes. Ils collaborent avec la mission suisse au sein des mêmes Églises du Sud-Laos.

La grande migration de 1975

Les Églises évangéliques fondées par ces trois missions représentent environ 15'000 fidèles en 1975, au moment où se termine la longue «guerre du Vietnam». La paix est revenue dans la région. Les régimes communistes prennent le pouvoir dans les trois pays de l'ex-Indochine. Le grand chambardement qui s'ensuit amènera des centaines de milliers de personnes sur les routes de l'exil...

Les réfugiés arrivent bientôt dans divers pays occidentaux - souvent après plusieurs années d'attente dans des camps de Thaïlande. En France, ces nouvaux immmigrants arrivent au rythme d'environ 1000 par mois durant une dizaine d'années.

Les différentes missions évangéliques ayant travaillé dans ces pays se coordonnent pour apporter un appui aux nouveaux arrivants, sur le plan social et dans les contacts avec les Églises françaises. Plusieurs missionnaires visitent régulièrement les réfugiés, dispersés dans toute la France après les premières semaines passées dans des centres de transit en région parisienne. Un bureau de coordination gère ce programme sous le nom de CAMAF.

Emergence d'Églises «ethniques»

On compte parmi ces populations asiatiques un certain nombre de chrétiens évangéliques. L'intégration dans des Églises évangéliques françaises s'avère difficile (pour des raisons de langue et de culture). Petit à petit naissent un certain nombre d'Églises laotiennes, cambodgiennes, vietnamiennes, chinoises. Quelques pasteurs immigrés rejoignent les communautés qui se forment, plusieurs se forment comme pasteur parmi les nouveaux arrivants.

Parmi les Laotiens, une première Église se forme dans la région de Lyon, sous l'impulsion d'Hermann Christen, ancien missionnaire au Laos. Son premier collaborateur, Vanh Kheuanesombath, se forme comme pasteur à l'Institut Emmaüs et reprend la charge de la communauté. Le pasteur Elie Sypraseuth, ancien directeur d'école biblique au Laos, implante une Église à Bourges. D'autres se forment plus tard. Durant de nombreuses années, ces nouvelles Églises bénéficient du soutien des Églises évangéliques de Suisse, dont les missionnaires ont été à l'origine des Églises évangéliques du Laos.

Un magazine évangélique bilingue, Contact, a été publié de 1978 à 2010, destiné non seulement aux chrétiens laotiens de France, mais plus largement à rejoindre les Laotiens en exil en France ou ailleurs. Un certain nombre de numéros sont disponibles en ligne (ou pourront l'être prochainement)

Les Églises laotiennes en France prennent leur autonommie

Dès 1979 ou 1980, différents camps sont organisés pour former les chrétiens et créer des liens entre ces petites communautés dispersées. En août 1989, un premier camp de jeunes est organisé entre en commun. Une dynamique est lancée : le camp devient un moment fort et irremplaçable pour la jeunesse laotienne, et bientôt naît une organisation de jeunesse sous forme d'une association structurée, qui prend en charge les camps et la formation des responsables, sous le nom de Jeunesse chrétienne asiatique (JCA) .

En 2003, dans leur évolution vers l'autonomie, ces Églises laotiennes se regroupent officiellement en une Union d'Églises.

Autres Églises laotiennes en France

Parallèlement, une autre union d'Églises se forme, regroupant des Églises laotiennes d'ethnie Hmong en lien avec la Christian and Missionnary Alliance,

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